Parendel : Restaurant Parendel à Sassenage (France).

Plus de traces de ce restaurant de la place Billery à Sassenage à quelques kilomètres de Grenoble en Isère.

Le Guide Michelin lui a attribué 3 étoiles pour la première promotion en 1933. Les 3 étoiles ne resteront qu’une année.

Spécialités : gratin d’écrevisses, poulet grillé, champignons des gourmets, truite au Chambertin, poularde de Bresse Brillat-Savarin, foie gras en croûte, gratin dauphinois..

Jo Rostang avait repris le restaurant avant de partir pour Antibes (voir article) et son fils Michel Rostang lui avait succédé avant d’aller à Paris.

René DEJEAN : Restaurant Le Comminges à Saint-Gaudens (France).

René Dejean descend d’une longue lignée de cuisiniers (un Guillaume Dejean fut écuyer du roi et créa une auberge à Foix en 1640).

René Dejean a fait son apprentissage auprès d’Auguste Escoffier dont il est resté ami. Il fut chef à l’Hôtel de Paris à Monte-Carlo, au Crillon à Paris et au Frankfürter en Allemagne.

En 1928, il s’installe à Foix (Ariège) à La Barbacane. Ensuite il s’installe à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) et crée le restaurant Le Comminges. Il obtient 3 étoiles au Guide Michelin lors de la première promotion en 1933 et ne les garde qu’une année.

René Dejean meurt en 1936 et son fils prénommé également René prend la succession en association avec son cousin Edouard Teulière.

Plats proposés : écrevisses, foie gras, ortolans, sanglier, cassoulet au confit d’oie…

Source : Trois étoiles au Michelin (Jean-François Mesplède)

Restaurant Valentin Sorg à Strasbourg (France).

Le restaurant Valentin SORG a été fondé en 1852.

Le restaurant tenait son nom de celui des deux propriètaires : Alfred Köhler (dit Gros Valentin) et René Sorg.

Le restaurant obtint 3 étoiles au Guide Michelin en 1933 pour seulement 1 année.

Plats servis : consommé en tasse, sole Valentin, chateaubriand aux pommes soufflées, foie gras, crêpes au kirsch et poires glacées au chocolat…..

Source : Trois étoiles au Michelin (Jean-François Mesplède).

Marcel et Lucien DORIN : La Couronne à Rouen (France).

La Couronne à Rouen est certainement la plus ancienne auberge de France (on retrouve sa trace dans des écrits de la ville en 1345).

Le 30 mai 1431, Richard Baudry assiste de ses fenêtres au supplice de Jeanne d’Arc brûlée vive sur le bûcher dressé devant le Manoir de La Couronne.

Né en 1887 à Rouen, Marcel DORIN en cuisine et son frère Lucien en salle font de La Couronne une étape de qualité, l’établissement vit au rythme des festins.

Les spécialités de l’auberge sont nombreuses : médaillons d’huîtres Royale crème Réjane, paupiettes de sole des gourmets, tournedos Sarah Bernhart, poularde gastronome….

En 1933, lors de la première promotion, c’est Lucien Dorin qui obtient les 3 étoiles Michelin (Marcel est à Paris au Boeuf à la mode avec 2 étoiles).

La Couronne ne gardera les 3 étoiles que pour l’année 1933.

Marcel Dorin ouvrira d’autres restaurants à Paris, Cannes ….

Ami d’Escoffier et de Montagné, il fut un précurseur sur le plan social, en 1925 il instaure les congés payés hebdomadaires et annuels ainsi que La Caisse Mutuelle de Maladie.

Il décède à Paris en 1967 à l’âge de 80 ans.

Lucien JANNING : Château Jacques Coeur à Boisy/Roanne (France).

Lucien Janning était l’ancien propriétaire du Manoir de Careil à Guérande (sous le nom d’Auberge Fameuse). Il arrive au Château Jacques Coeur en 1930 qu’il transforme en relais idéal.

Lucien JANNING fait partie de la première promotion des 3 étoiles Michelin en 1933, il perd cette 3ème étoile l’année suivante pour la reprendre en 1935 et la garder jusqu’en 1938 soit un total de 5 années à 3 étoiles.

Tout était à vanter dans la maison de Lucien Janning, l’accueil, l’installation de bon goût dans un cadre ancien, le service et bien sur la cuisine du chef : vol-au-vent d’écrevisses, écrevisses au Champagne, pintadeau au Calvados, potée forézienne flanquée de perdreaux, poulette à l’estragon, coq au Beaujolais…

Marie BOURGEOIS : La Mère Bourgeois à Priay (01).

Marie Bourgeois est née à Villette-sur-Ain. Elle s’installe avec son mari André à Priay dans l’Ain en 1920 (Pâté chaud, gratin de queues d’écrevisses, volailles de Bresse…).

En 1923, la « Mère Bourgeois » est la première couronnée par le club des Cent. En 1927 elle obtient le Premier Prix Culinaire à Paris.

En 1933, elle obtient, comme Eugénie Brazier, 3 étoiles au Guide Michelin, lors de la première promotion de trois étoiles.

Marie Bourgeois décède le 2 août 1937, sa fille Thérèse qui la seconde depuis 1929 lui succède, elle restera aux fourneaux jusqu’en 1951.

Trois étoiles de 1933 à 1936 soit 4 années au plus haut niveau.

Paul COUTOULY : Hôtel de France à Moosch (France).

Paul Coutouly fit ses classes à Paris (Maison Prunier). Il s’installe à Moosch en Alsace avec Cécile son épouse en 1921.

Chez lui comme il l’indique le client est assuré de trouver « bonne table, bons vins, bon gîte et bon accueil ».

Le décor ne paye pas de mine mais la qualité est présente : foie gras, homard Newbourg, truites et écrevisses à la crème, poularde aux morilles, quenelle au coulis d’écrevisses….. La cave n’a rien à envier à la cuisine, il propose une belle collection de vins d’Alsace.

Le Guide Michelin lui attribue 3 étoiles en 1933, perdue en 1934 et reprisent pour l’année 1935. Paul Coutouly quitte l’Alsace occupée en 1940. Il gardera donc les 3 étoiles Michelin pendant 2 années seulement.

Photos et infos livre 3 étoiles au Michelin de Jean-François Mesplède

Restaurant Sorret (Lyon).

En 1933, François Sorret n’est plu là, son neveu BRIDOUX l’a remplacé en cuisine, les grands classiques du restaurant du quai de Retz  permettent au restaurant Sorret d’obtenir 3 étoiles au guide Michelin lors de la première promotion en 1933.

Le restaurant ne gardera la distinction suprême seulement une année.

Joseph BARATTERO : Hôtel du Midi. Lamastre en Ardèche.

Joseph Barattero, se forme pendant 8 ans à Londres aux côtés d’Auguste Escoffier.

L’Hôtel du Midi (créé en 1928) à Lamastre en Ardèche, obtient 3 étoiles au Guide Michelin lors de la première promotion de 3 étoiles en 1933. Joseph Barattero garde les 3 étoiles jusqu’en 1939 (dernière édition avant la guerre), soit 7 ans.

Joseph Barattero s’éteint en 1941 à l’âge de 54 ans.

Spécialités de l’époque :

Pâté de canard, chou farci, fonds d’artichauts à la crème et morilles, pain d’écrevisses, gratin de queues d’écrevisses.

François PERNOLLET : Restaurant PERNOLLET à Belley dans l’Ain (France).

La dynastie des Pernollet débute en 1821 avec Claude (dont la femme était une excellente cuisinière) dans l’établissement portant son nom à Belley (01).

Après Claude, François, puis Etienne transforment l’auberge en hôtel et agrandissent la maison.

Après la guerre de 1914-1918, François, le quatrième de la dynastie poursuit la saga familiale. C’est lui qui en 1933 obtient les 3 étoiles au Guide Michelin (l’Aga Khan est un des habitués), les spécialités sont le gâteau de foies blonds de volaille, le feuilleté d’écrevisses, la quenelle Nantua, la gigue de chevreuil grand-veneur…sans oublier le lavaret glacé au Montagnieu.

Le restaurant ne gardera les 3 étoiles une année seulement, en 1933. François Pernollet disparaît sans laisser de traces pendant la guerre.