La Brique de Marly est un bonbon feuilleté et praliné aux noisettes. La recette comprend : sucre, sirop de glucose, praliné noisettes, caramel, arôme vanille naturel.
Ces bonbons tirent leur nom des briqueteries créées après guerre pour la reconstruction de la ville de Valenciennes, de Marly et leurs environs.
Le Nord-Pas-de-Calais est connu (entre autres) en France pour ses maisons en briques rouges, dont la ville de Marly est l’un des étendards, d’où le nom de cette confiserie.
La Bresaola est de la viande de boeuf (gîte à la noix) dégraissée, salée, poivrée, épicée. On laisse la Bresaola sécher de 1 à 3 mois.
Elle est servie coupée en tranches très fines, agrémentées d’huile d’olive, de copeaux de parmesan et de roquette.
La Bresaola de la Valtellina est la plus connue (IGP) en Lombardie province de Sondrio. Sa couleur est d’un rouge vif brillant et uniforme ou apparaissent de fines veines blanches.
D’après d’anciens témoignages, la production de la Bresaola remonte au XV° siècle.
A l’époque, il était courant de conserver les viandes grâce à la salaison ou la dessication.
La Bresaola est une spécialité Italienne de la Lombardie à la frontière de la Suisse.
Wagyu fait référence à plusieurs races de bétail japonais dont celle qui produit le boeuf de Kobé.
Le terme Wagyu résulte de 2 mots : wa = japon et gyu = boeuf.
Ces races proviennent du Japon, elles furent, à l’origine, élevées pour leur puissance et leur force dans les travaux agricoles.
De nos jours, les bêtes sont engraissées de manière intensive pour développer la masse musculaire. Plusieurs lignées sont à l’origine de l’Appellation :
* Tajiri ou Tajima de Hyõgo
* Fujiyoshi ou Shimame de Okayama
* Tottori ou Kedaka de Tottori
Ces races ont une robe rouge ou noire, celle de Kobé est noire. Elle a une taille moyenne et pèse autour de 600 kg avec une silhouette massive à forte encolure.
La race Wagyu donne une très bonne viande, persillée (graisse intramusculaire), tendreté et goût délicieux.
Il existe une variété à laquelle les éleveurs prodiguent des attentions particulières : séances de massages au saké, écoute de musique classique, ajout de bière à leur eau (3 litres par jour).
Par ailleurs, le gras de la viande resterait plus pauvre en cholestérol que celui d’autres races.
Le coing à la forme d’une poire assez volumineuse. C’est le fruit du cognassier, il possède un petit duvet à maturité, il regorge de pectine, sa chair est dure.
Il est aussi appelé poire de Cydonie, En France, on récolte principalement 3 variétés : le Champion, le Géant de Vranja et le coing du Portugal (on trouve également le coing commun, le coing de Provence et le coing de Bourgeault).
Le coing est connu depuis la Grèce Antique sous le nom de pomme de Cydon (poire de Cydonie).Les Grecs le mangeaient au miel et les Romains l’utilisaient en parfumerie. De nos jours on le trouve en automne
Le coing ne se consomme que cuit et perd une grande partie des vitamines C à la cuisson.
Le coing se conserve pendant plusieurs semaines, il supporte mal la congélation.
Il est utilisé en compote (souvent associé à d’autres fruits : pomme, poire, framboises), en pâtes de fruits de coings et en gelées de coings. Sa pulpe devient rouge après un long temps de cuisson.
En Espagne, Venezuela, Argentine, Chili et Uruguay il est cuit pour réaliser un bloc de pâte rougeâtre du nom de Dulce de membrillo (dégusté avec du fromage Manchego). Au Maroc il entre dans la composition des tajines. Dans les Balkans on trouve un alcool de coing. La gelée de coing est la base du Cotignac (spécialité d’Orléans : gelée épaissie. Voir article).
Le Boeuf Maine Anjou bénéficie de l’AOC depuis novembre 2004.
L’élevage doit avoir 1 ha minimum par animal. Sont concernés les femelles de moins de 10 ans ayant vêlé au moins une fois et de plus de 380 kg carcasse, les boeufs (mâles castrés) de plus de 30 mois et de plus de 400 kg.
Ces animaux ont une finition rigoureuse, longue d’au moins 60 jours (en pratique de 90 à 120 jours).
Les carcasses ont une répartition homogène du gras externe et interne. La viande à des dépôts suffisants de gras intramusculaire (persillage et marbrage), une bonne tendreté, une couleur homogène rouge intense, légèrement orangée.
La zone de production comprend 603 communes dans les départements suivants : Ille et Vilaine, Loire Atlantique, Maine et Loire, Mayenne, Sarthe, Deux Sèvres et Vendée.
La race de vache est la Rouge des prés (ancien nom Maine-Anjou), une AOC ne pouvant pas prendre le nom d’une race.
Les bovins doivent être nés, élevés et abattus dans la zone de production.
Le Fin Gras du Mézenc est une viande de boeuf persillée (constellée de points de gras intramusculaires qui fondent à la cuisson).
Le boeuf Fin Gras du Mézenc est issu de boeufs (mâles castrés) de 30 mois minimum ou de génisses (24 mois minimum) élevés au foin et à l’herbe sur le territoire du Mézenc et engraissés durant le dernier hiver avec du foin naturel de montagne produit localement. Ce foin est renommé pour sa richesse en plantes aromatiques, notamment en « cistre » (fenouil des Alpes).
Ces spécificités valent au boeuf Fin Gras du Mézenc l’obtention de l’AOC (décret du 1er septembre 2006 relatif à l’agrément de la viande d’Appellation d’Origine Contrôlée « Fin Gras » ou « Fin Gras du Mézenc« ).
L’aire de production concerne 28 communes (14 en entiers et 14 partiellement) alors que l’aire géographique (zone d’abattage) s’étend sur 333 communes (abattoirs de Privas, Aubenas, Lamastre, Annonay, Langogne, Romans, Valence, Yssingeaux et Le Puy en Velay).
Les races autorisées sont : les Salers, Limousine, Charolaise et Aubrac en race pure ou en croisement entre elles.
Le boeuf fin Gras du Mézenc est un produit saisonnier, de février à juin (la saison du fin gras se termine lorsque les bêtes sortent de l’étable, rejoignent les prairies pour se nourrir non plus de foin mais d’herbes fraîches). La qualité du foin compte beaucoup.
La Fête du Fin Gras du Mézenc a lieu le premier week-end de juin (une année en Haute-Loire et l’autre en Ardèche). En 2009 c’est l’Ardèche qui accueille cette fête.
Le boulet de Montauban est une sucrerie historique qui puise son nom dans l’histoire de « Montauban la protestante » !
Le bonbon est composé d’une délicate noisette grillée, enrobée de chocolat noir et parée d’une craquante couche de sucre.
Le clocher de l’église Saint-Jacques porte les stigmates de deux boulets de canon tirés lors du siège de la ville par Louis XIII. En août 1621, le roi Louis XIII décide d’assiéger Montauban qui, à cette période, était protestante et refusait de lui jurer fidélité. Le roi voyant les montalbanais ne pas vouloir céder ordonne de tirer 400 coups de canons simultanément contre la ville.
L’église Saint Jacques porte les marques de cette bataille. Mais Montauban La protestante résiste encore, malgré le manque de munitions. Pour essayer de repousser le roi, Jacques Dupuys, chargé de la défense de la ville, ordonne la fabrication de centaines de boules noires en sucre qu’il empile à côté des batteries montalbanaises dans la nuit du 17 au 18 novembre 1621. Au matin, Louis XIII, constatant que la ville dispose toujours de munitions en grand nombre, décide de lever le camp en maudissant les boulets de Montauban.
En 1994, Montauban fête le 850 ème anniversaire de sa création. Cette année là, on fête pour la première fois les 400 coups. Les confiseurs de la ville créent pour l’occasion les boulets de Montauban. En 1995, les boulets réapparaissent à l’occasion du jeu «Intervilles» qui oppose Montauban à Agen. La ville n’avait pas de produit à présenter, contrairement à Agen, qui présente les pruneaux d’Agen. Depuis, les boulets de Montauban n’ont plus quitté la ville, la production en est assurée par la Maison Pécou, confiseur montalbanais depuis 1880. La production annuelle de 3,5 tonnes reste très limitée. Le bonbon peut se conserver 18 mois. On peut trouver les boulets de Montauban dans la plupart des boulangeries, pâtisseries et confiseries de Montauban. La diffusion hors les limites de la ville reste cependant très limitée.
Chaque année, en septembre, la ville fête les 400 coups.
Le Boeuf de Charolles devient depuis le 2 septembre 2010, la 4ème AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) en viande bovine française (après le Taureau de Camargue, la Maine-Anjou et le Fin Gras du Mèzenc).
Produit dans les régions Bourgogne et Rhône-Alpes à partir de la race charolaise, le Boeuf de Charolles se caractérise par son » grain particulier, à la surface lisse, douce et soyeuse au toucher et à sa couleur –vif– « .
Trois cent cinquante communes localisées sur les départements de la Loire, du Rhône, de Saône-et-Loire et de la Nièvre sont concernées.
L’aire géographique repose sur le berceau historique de la race charolaise, dont les conditions climatiques et les caractéristiques du sol favorisent l’élevage et l’engraissement des bovins.
Le savoir-faire des éleveurs se maintient depuis 300 ans. En 2009, on recensait 150 éleveurs pour 258 tonnes de viande.
Le Boeuf Angus est originaire du Nord-Est de l’Ecosse, c’est un croisement entre la vache celtique et le taureau importé en Ecosse par les envahisseurs normands.
Il fait son apparition en Ecosse, à Aberdeenshire et prend le nom d’Angus d’Aberdeen.
La robe des Angus est uniformément noire sauf parfois au niveau du pis pour les vaches. Le corps est robuste mais le squelette est fin. Les Angus n’ont pas de cornes, la tête est courte, le front et les oreilles sont larges.
Les animaux sont de petite taille, ils mesurent environ 1,40 mètre au garot pour les mâles et 1,30 mètre pour les femelles, pour 1 tonne pour les taureaux et 800 kg pour les vaches.
Les Angus sont très faciles à élever, les mères se contentent de peu et produisent 1 veau chaque année (pas de problème de vêlage, veau de 35 kg à la naissance). les vaches ont une longévité très intéressante, leurs qualités maternelles sont réputées et elles produisent des animaux à viande au rendement élevé.
Pour produire la meilleure viande race pure, les Angus sont finis pendant 70 jours avec des rations quotidiennes de céréales de 1 à 3 kg par jour.
La viande Angus est appréciée pour la finesse de son grain, son persillé et son goût.
C’est William McCombie (en 1824) qui créa le premier troupeau dans sa ferme de Tillyfour.