Kumquats confits.

Recette pour 200 grammes de kumquats (15 pièces) :

  • Laver soigneusement les kumquats (15 pièces).
  • À l’aide d’une aiguille, percer plusieurs fois chaque kumquat. Blanchir 2 minutes à ébullition (départ eau froide). Égoutter.
  • Mélanger 500 grammes d’eau, 300 grammes de sucre semoule et les graines d’une gousse de vanille. Réaliser un sirop.
  • Premier jour : Ajouter les kumquat et laisser frémir 14 minutes. Couvrir et laisser à température ambiante.
  • Deuxième jour : amener à petite ébullition pendant 12 minutes. Couvrir et laisser à température ambiante.
  • Troisième jour : amener à petite ébullition pendant 10 minutes.
  • Mettre en pot (bocal) et laisser refroidir à température ambiante.
  • Garder au frais quelques jours avant de déguster.

Confiture de pêches blanches (Charvieu – Clémensat).

Recette pour 12 pots de confiture :

  • Avec votre petit panier, allez cueillir les pêches sur votre pêcher (pour moi pêcher venant de Clémensat Puy-de-Dôme). Premières pêches depuis 6 ans.
  • Stériliser 12 pots à confiture et leur couvercles.
  • Laver les pêches et les égoutter et les dénoyauter.
  • Couper les pêches en morceaux pour en obtenir 3 kg.
  • Ajouter 2,8 kg de sucre semoule (2 kg de sucre blanc et 800 grammes de sucre de canne).
  • Finir avec 100 grammes de jus de citron et 3 gousses de vanille grattées.
  • Cuire la confiture au thermomètre à + 105°C en écumant soigneusement.
  • Garnir les pots, mettre les couvercles et retourner les pots. Laisser refroidir.

Etiqueter les pots et les ranger en attendant la dégustation.

Marmelade d’agrumes : orange sanguine, citron, pamplemousse, orange et ugli (tangelo de Jamaïque).

Recette pour 16 pots de marmelade :

  • Laver et brosser 2,250 d’agrumes (ugli, orange sanguine, citron jaune, orange et pamplemousse).
  • Couper et émincer finement les 5 sortes d’agrumes (si pépins les réserver dans une infusette pour la cuisson).
  • Dans une bassine à confiture, ajouter 6,75 litres d’eau froide aux 2,250 kg d’agrumes.
  • Cuire le tout à petite ébullition et en remuant régulièrement pendant 2h30.
  • Laisser reposer 12 heures.
  • Ajouter et laisser dissoudre à froid 4,5 kg de sucre (on peut mélanger moitié sucre roux).
  • Cuire 45 à 55 minutes environ (+ 107°C) ou tester avec une assiette glacée pour voir la prise.
  • Débarrasser dans des pots stérilisés. Fermer les couvercles et retourner pour  » stériliser « .

Déguster avec gourmadise. Idéale également avec les fromages à Pâte Persillée genre : Stilton, Roquefort, Bleus d’Ambert, de Montbrison, d’Auvergne…

Pâtes de fruits pommes Reine des Reinettes.

Recette pour 150 petites pièces :

  • Réaliser une compote de pommes : éplucher, épépiner des pommes et les citronner pour obtenir 1 kg de pommes net.
  • Couper les pommes en petits morceaux et les cuire au micro-ondes à couvert de papier film pendant 12 minutes. Les mixer finement à chaud.
  • A +60°C, ajouter 200 grammes de glucose cristal.
  • Amener à ébullition en ajoutant 22 grammes de pectine jaune mélangés avec 50 grammes de sucre.
  • Ajouter 650 grammes de sucre semoule.
  • A ébullition, ajouter 700 grammes de sucre semoule.
  • Cuire à + 108°C au thermomètre.
  • Ajouter 25 grammes de jus de citron.
  • Couler en cadre ou en empreintes. Laisser figer 24 heures.
  • Découper et rouler dans le sucre.

Confiture de framboises au sucre roux.

Recette pour 3 pots :

  • Ramasser soigneusement 750 grammes de framboises dans votre jardin si vos petits enfants en ont laissées.
  • Peser 555 grammes de sucre roux.
  • Presser 1 petit citron.
  • Mélanger intimement les framboises et le sucre roux. . Laisser macérer 12 heures au frais en remuant de temps en temps.
  • Cuire la confiture à +105°C. Ajouter le jus de citron, mélanger.
  • Mettre en pots immédiatement, fermer les couvercles et retourner les pots jusqu’à refroidissement complet.

A déguster au petit déjeuner ou au goûter.

Les Négus de Nevers.

Le Négus est un caramel mou au chocolat enrobé dans une coque de sucre cuit.

Il a été créé en 1900 par la Maison Grelier (Charles Grelier) à la suite de la visite officielle à Nevers du souverain d’Ethiopie Ménélik II : le Négus. Le modèle est déposé depuis 1902.

En effet il était de tradition de créer en chaque fin d’année un nouveau bonbon auquel on donnait le nom d’un événement ou d’un fait marquant qui s’était déroulé au cours de l’année.

Les Négus sont vendus dans des boîtes rondes en fer, leur couleur rappelle le teint de la peau du souverain d’Ethiopie.

La confiserie Lyron, est dépositaire de la marque depuis 1909 et continue de père en fils la même fabrication de cette confiserie.

La Réglisse d’Uzès.

Spécialité de la ville d’Uzès, la Réglisse, issue de la plante du même nom, donne une friandise qui revêt différentes formes.

En France, la plante (de la famille des légumineuses) se cultive surtout dans le Languedoc. Sa récolte s’effectue en hiver. Les racines, lavées et triées, seront broyées, afin d’en extraire le suc, par décoction, puis l’extrait, par évaporation. Après une phase de concentration des jus, le produit sera transformé en poudre, en paillettes ou en pâte (moulée en pains). Les confiseries, les entreprises pharmaceutiques, mais aussi des brasseries, les fabricants de pastis, les fabricants de tabac blond en prendront livraison.

La racine de réglisse était utilisée durant l’Antiquité par les Egyptiens, puis les Grecs et les Romains, pour ses propriétés officinales. Au Moyen-Âge, elle était le principal édulcorant avec le miel. Le jus de réglisse de Blois, dans le Val de Loire, était alors particulièrement estimé. Dès le XVIIIe, cette culture se déplace dans le sud de la France, notamment dans le Languedoc, autour de Montpellier. La plante est utilisée par les apothicaires pour des tisanes ou des pâtes aux vertus thérapeutiques (calmant la toux et les douleurs d’estomac).

Après la création, au XVIIe siècle, en Angleterre (par George Dunhill), de la première fabrique de bonbons à la réglisse, c’est en 1837, dans le Gard, qu’Ernest Barre fonde une première entreprise française vouée à cette production. En 1862, à Uzès, Henri Laffont ouvre une usine de réglisse qui prospérera, sous la marque ZAN à partir de 1884. En 1970, les sociétés Ricqlès et Zan fusionnent, rejointes par Florent, en 1975. La marque est rachetée par Haribo en 1986. La société produit plus des trois-quarts des ventes nationales. De la demi-douzaine d’entreprises montpelliéraines ne subsiste que la fameuse maison Auzier Charbenac.

Les Pastilles du Mineur.

Les Pastilles du Mineur sont des bonbons aux extraits naturels de plantes, de forme ovoïde, de couleur noire, couleur qui évoque le boulet de charbon.

Au milieu du XXe siècle, l’activité minière est encore importante dans le Nord-Pas-de-Calais. Or, il est interdit de fumer dans les mines de charbon à cause du gaz composé essentiellement de méthane dégagé par les gisements, le grisou.

En 1957, Georges Verquin a l’idée de créer pour les mineurs un bonbon censé compenser l’envie de fumer et procurer une sensation de fraîcheur et de bien-être.

La Pastille du Mineur fait un tabac auprès des mineurs qui la consomment pendant leurs heures de travail : elle remplace la pause cigarette (interdite) et leur procure une intense sensation de fraîcheur. La Pastille du Mineur gagne progressivement d’autres consommateurs, friands de fraîcheur musclée. En 2007, la Pastille du Mineur a eu 50 ans et elle a fait parler d’elle, à travers une campagne de communication culottée, ciblée fumeurs.

La Pastille du Mineur est un coussin de sucre de couleur noire mais il ne contient pas de réglisse. C’est un bonbon au goût fort et unique qui dégage les bronches grâce aux propriétés rafraîchissantes des extraits naturels de plantes qui le composent : eucalyptusmenthe et anis étoilé.

Les Mentchikoffs de Chartres.

Comme beaucoup de spécialités, le Mentchikoff trouve son origine dans le contexte politique du moment. A l’instar de la fameuse « Poule au Pot » associée au Roi de France Henri IV, le Mentchifoff fut associé au rapprochement franco-russe de cette fin du XIXème siècle. La France vit désormais à la mode russe. Des fameux emprunts à la non moins fameuse crème, pourquoi ne pas inventer un bonbon.

C’est donc en 1893, que le confiseur Daumesnil, installé rue de la Pie à Chartres met au point la recette de ce nouveau bonbon « à la russe ».

Son nom lui vient du Prince Alexandre Danilovitch MENTCHIKOV (1672-1729), fils d’un valet d’écurie. Il fut présenté à l’empereur Pierre le Grand dont il devint le favori. Il se distingua par ses qualités d’homme d’arme et d’homme politique. Cependant son ambition et sa fidélité à la politique réformatrice de Pierre le Grand le perdirent : en 1729, il fut exilé en Sibérie et ses biens immenses furent confisqués.

Le Mentchikoff est un délicieux bonbon au cœur de chocolat recouvert d’une fine pellicule de meringue à l’origine de couleur vert pale. Il est aujourd’hui de couleur blanche.

La recette :

Pour réaliser 450 bonbons :

– 1 kg de chocolat noir
– 0.800 kg de chocolat au lait
– 1,5 kg de Guanduja (noisettes grillées mêlées avec du sucre glace et broyées pour obtenir une pâte)
– 3 kg de pralines (amandes et noisettes)
– 1,7 kg de praliné noisette (sucre cuit et caramel mélangé avec amandes et noisettes)

Le tout est mélangé et étendu sur une plaque.
Les bonbons sont détaillés à l’emporte-pièce puis roulés à la main pour leur donner une forme allongée.
On les laisse ensuite croûter une nuit.
Le lendemain une face des bonbons est trempée dans une meringue suisse (blanc en neige et sucre glace chauffés et montés).
On laisse reposer sur une feuille pour séchage.
Le jour suivant la seconde face est trempée dans la meringue avant une autre phase de séchage.

Sucre de Pomme de Rouen.

Le sucre de pomme est une confiserie de Rouen en Normandie.

Lors de sa création au XVIe siècle, le sucre de pomme était préparé avec ¼ de jus concentré de pommes à couteau et ¾ de sucre chauffé à 140 °C avant d’être formé en bâtonnets, tablettes ou pastilles recouvertes d’une couche de sucre. Cette recette initiale a été améliorée par l’addition de glucose puis d’essence de pomme et de jus de citron de façon à obtenir un sucre de pomme parfaitement transparent.

En 1865, on lui a donné la forme d’un bâtonnet d’une dizaine de centimètres représentant le Gros Horloge de Rouen et il est vendu dans un emballage gris, blanc et or.

Autrefois, la ville de Rouen était un port fluvial où arrivaient de nombreux bateaux remplis de sucre de canne en provenance des pays tropicaux.

C’est en raison de cette abondance de sucre de canne que de nombreuses raffineries se sont installées dans la périphérie de la ville de Rouen.

Les vergers environnants du pays de Caux étaient alors essentiellement constitués de pommiers. Et en particulier d’une variété dite >b>pomme reinette, vantée par ailleurs dans une célèbre comptine populaire…

A cette époque, il suffisait de se promener dans ces vergers pour ramasser des pommes à profusion.

L’association du sucre et des pommes s’est donc faite assez logiquement pour donner naissance au fameux sucre de pomme de Rouen.

Pour réaliser cette confiserie, on commence par chauffer du sucre vers 130°C, puis on y verse de l’essence de pomme reinette.

On obtient alors une sorte de pâte molle de couleur ambrée que l’on pose alors sur un marbre froid.

La pâte est alors roulée avec les doigts, préalablement enduits d’huile d’amande douce, afin d’obtenir les bâtonnets translucides prêts à être emballés.

Aujourd’hui, le sucre de pomme de Rouen est produit au Pré de la Bataille à Sotteville Les Rouen.