Chartreuse verte.

La Chartreuse est une liqueur de plantes, issue d’une très ancienne recette. Elle est toujours fabriquée à Voiron (Isère) dans le massif de la Grande-Chartreuse, par les moines de l’ordre des Chartreux.

La recette initiale proviendrait de chartreux établis à Vauvers, qui l’aurait envoyée en 1735 au prieur de la Grande-Chartreuse. Le frère apothicaire Jérôme Maubec l’aurait déchiffrée et en aurait tiré un élixir végétal utilisé comme médicament.

En 1789, les moines furent dispersés. Le hasard voulut que sous l’Empire, une copie parvînt au ministère de l’Intérieur. Ce document fut restitué au monastère. En 1835, les moines reprirent la fabrication de l’élixir et d’une liqueur verte.

Les Chartreux élaborent toujours un élixir végétal à 71°, une Chartreuse verte à 55° et une Chartreuse jaune, plus douce à 40°.

Lors de leur exil en Espagne (1903 – 1929), ils fabriquent leur liqueur à Tarragone et la vendirent sous ce nom.

La composition de la Chartreuse est un secret, on sait qu’elle contient des plantes qui lui conférent des vertus toniques (mélisse, hysope, feuilles d’angélique, écorce de cannelle, macis et safran).

Gibelotte.

Une Gibelotte est un ragoût de lapin, réalisé avec des lardons, des petits oignons et un bouquet garni, ce ragoût est mouillé de fond et de vin blanc ou rouge. En fin de cuisson on ajoute des champignons et à la fin le foie du lapin pilé.

Le mot gibelotte dérive de l’ancien français  » gibelet  » (plat d’oiseaux), que l’on préparait de cette façon.

Au Québec, la gibelotte est un ragoût de très nombreux légumes et poissons.