Polka.

Pâtisserie faite d’une couronne de pâte à choux dressée sur un fond de pâte brisée ou sucrée. Garnir après cuisson de crème pâtissière ou de frangipane, qui sera ensuite saupoudrée de sucre et caramélisée au fer à polka (voir article dans Matériel).

Le polka se fait en grosse ou petite pièce.

Le pain polka est typique du Val de Loire (généralement rond et plat), il porte de profondes entailles qui se recoupent en quadrillage (comme les figures de la polka danse d’origine polonaise). Les fentes permettent de rompre le pain sans le couper.

Roedgroed (Danemark).

Le Roedgroed (gruau de fruit ou gruau rouge) est un entremets danois, fait de jus de fruits rouges mélangés et de fruits rouges (cassis, framboise, cerise, groseille), épaissi de fécule et délayé avec du vin blanc, servi très froid dans un compotier et poudré de sucre et décoré d’amandes effilées, avec de la crème fraîche.

Dans la variante originelle du gruau rouge, on utilise de la semoule ou du sagou comme liant. On le sert aussi en dessert avec un peu de sauce à la vanille.

La recette est très proche du Kissel est-européen, connu en Pologne, en partie en Russie, en Lituanie et en Ukraine.

Rösti – Roesti (Suisse).

Les rösti ou rœsti sont des galettes de pommes de terre, typiques de la Suisse alémanique mais consommées dans toute la Suisse. Ce plat a donné son nom à la frontière symbolique séparant la Suisse romande et la Suisse alémanique, le Röstigraben.

Préparation Suisse faite de pommes de terre cuites en robe des champs, puis râpées et dorées à la poêle pour réaliser une galette, de nos jours les pommes de terre sont souvent râpées crues et cuites en galettes comme des pommes paillasson.

Les roesti bernois sont additionnés de lardons et d’oignons hachés.

Polonaise.

Pâtisserie constituée d’une brioche (individuelle ou grosse) imbibée de rhum ou de kirsch et farcies de fruits confits additionnés de crème pâtissière.

La brioche est ensuite entièrement masquée de meringue et parsemée d’amandes effilées et dorée au four.

Se dit également de légumes cuit à l’anglaise (chou-fleur, salsifis ou asperges) et parsemés de jaune d’oeuf dur haché et de persil ou de fines herbes, puis arrosés de mie de pain frite au beurre.

22 ans de Sensibilité Gourmande – Les émotions de notre région.

Le mardi 26 octobre 2021, l’Association Sensibilité Gourmande fêtait ses 22 ans d’existence au Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes à Lyon Confluence.

Les membres de l’association ont réalisé un magnifique buffet salé/sucré avec plus de 3 000 pièces gourmandes.

L’invité d’honneur était Franck MICHEL (MOF Pâtissier 2004 et Champion du Monde 2006 à Phoenix USA).

Longue vie à Sensibilité Gourmande

Pommes de terre sarladaise.

Pommes de terre émincées et sautées à cru à la graisse d’oie ou de canard comme on les prépare dans le Périgord à Sarlat en particulier.

En fin de cuisson, on les parsème de persil et d’ail.

Des cèpes sautés (parfois des truffes) peuvent être ajoutés à la préparation.

Ces pommes accompagnent idéalement un confit de canard ou d’oie ou un magret de canard.

Rollmops (Allemagne – Scandinavie).

Le rollmops (mot allemand derivé de rollen, « enrouler », et mops, «carlin») est un filet de hareng débarrassé de ses arêtes et mariné pendant un minimum de trois jours, dans une sauce contenant de l’eau, du vinaigre blanc, du sel, un peu de sucre ou autre agent adoucissant, de l’oignon, du poivre et de la moutarde, et parfois un peu de vin blanc …

La marinade est versé froide sur les filets de hareng roulés. Les rollmops français sont plus piquants que ceux préparés par les Scandinaves qui les préfèrent à l’aigre-doux.

On trouve des rollmops notamment en Alsace, en Moselle germanophone, dans le nord de la France (Flandre Française), en Allemagne (spécialité berlinoise), Belgique, Grande-Bretagne, Ecosse, Pays-Bas, Lituanie, République Tchèque, Pologne, Espagne, dans les pays scandinaves, la Slovaquie, le Brésil, et la cuisine Sud-Africaine.

Pommes (ou poires) en douillon (Normandie).

Le douillon est une spécialité culinaire de Normandie. 

Il s’agit d’un mets consistant à placer une pomme ou une poire, pelée ou non, mais évidée, sur une abaisse de pâte brisée ou feuilletée, suffisamment grande pour l’enfermer. La cavité au centre du fruit est remplie ou non de diverses farces telles que gelée de groseilles, sucre de canne et cannelle, pâte d’amandes ou autres, avant que l’on referme et soude les angles du carré de pâte. La pâte est dorée au jaune d’œuf puis les douillons sont cuits à four chaud.

Les douillons se dégustent généralement tièdes avec une sauce miel-calvados, au caramel, au chocolat, à la vanille, etc.

La variante du douillon utilisant la pomme s’appelle le bourdelot ou la rabotte en Picardie. 

Romazava (Madagascar).

Le romazava  est un mets traditionnel de la cuisine malgache, aussi présent aux Comores, à base de viande et de brèdes, dont notamment des brèdes mafana (feuilles de plantes vertes que l’on trouvent dans les boutiques chinoises).

La viande utilisée pour le romazava est généralement du zébu (à Madagascar) ou des morceaux assez gras de bœuf, mais il peut aussi être préparé avec du poulet ou du poisson.

Brèdes

Pommes tapées de Turquant (Val de Loire).

L’histoire est la suivante : c’est au XVIII et XIXème siècle dans la vallée de la Loire, entre Chinon et Saumur, que se développe la production de pommes, coté Anjou, et de poires, coté Touraine, tapées.

A l’époque c’est la marine marchande qui constitue l’essentiel de la clientèle. La pomme tapée permet d’équilibrer l’alimentation des marins et de lutter contre le scorbut. Suite aux ravages du phylloxéra dans le vignoble cette production est une véritable aubaine pour les vignerons ruinés. Elle devient l’activité principale de la région. C’est une industrie florissante : en 1914, il y avait plus de 200 fours à Turquant. L’arrivée de procédés modernes de conservation et le retour de la vigne provoqueront son déclin puis sa disparition.

Fabriquer des pommes tapés est, semble-t-il,  » assez simple  » mais demande finesse et doigté. D’abord, il faut éplucher les pommes, ensuite les faire suer dans un four type four à pain, bien alignées dans leurs paniers en osier, et au fur et à mesure les aplatir d’un coup de marteau bien précis, évidemment sans les éclater. La variété des pommes reste elle, un secret bien gardé..

Pour la consommation il faut réhydrater la pomme avec le liquide de votre choix : eau, vin rouge, blanc ou rosé, cidre, poiré, eaux-de-vie, bouillon ( 1 litre de liquide pour 250 g de pommes tapées ) ainsi vous recréerai le goût que vous souhaitez en fonction de la destination.