On l’appelle, selon les régions, la galette au goumeau, la tarte au quemeau, le papet ou encore le tourché. Ce dessert traditionnel franc-comtois se déguste avec le café ou le thé. Il est, en Franche-Comté, un incontournable des « 4 heures » du dimanche après-midi.
Avec sa croûte briochée dorée et son large disque jaune bouton d’or, la galette au goumeau ne passe pas inaperçue sur les comptoirs des boulangeries franc-comtoises. Son nom viendrait du verbe franc-comtois goumer qui signifie humecter, imbiber. C’était au départ la tarte du pauvre, sans fruits, juste recouverte d’un mélange d’œufs de crème et de sucre.
Cette sorte de tarte au flan se retrouve donc sous plusieurs appellations et variantes. Il en existe plusieurs recettes, sur fond de pâte briochée mais aussi de pâte feuilletée ou de pâte à choux. Elle est parfois aromatisée à la vanille mais existe aussi à la fleur d’oranger. Dans les départements du Doubs et du Jura, elle apparaissait à l’occasion de la Pâques, ou lors de fêtes patronales. Elle permettait aussi de tirer les rois pour célébrer L’Épiphanie, le 5 janvier. Aujourd’hui, elle se consomme toute l’année.
