Le Lonzu A.O.P (charcuterie Corse).

« U Lonzu » se prépare avec le filet de porc désossé. Ce filet est mis à macérer dans une saumure aromatise puis séché.  C’est un produit très maigre qui s’apparente au jambon.
Cette pièce de charcuterie se consomme traditionnellement au printemps comme hors d’œuvre à la façon du jambon salé cru (prizuttu) et se sert en tranches très minces,
Comme le prisuttu et la coppa, le Lonzo se doit d’être issue du  » Porcu nustrale « , la race corse, élevé en montagne et nourrie en automne et en hiver au gland et à la châtaigne. Il y a 4 lonzi par cochon.

Après la découpe, ils sont directement salés (environ 35 grammes par kilogramme) et placés au frais dans un récipient durant 4 à 5 jours. La chair rend alors un peu de liquide et les morceaux sont lavés au vin, séchés et poivrés. On glisse alors le filet dans un boyau de porc que l’on ficelle fortement. Ceux-ci sont ensuite fumés au bois de hêtre puis vieillis à la cave pendant au moins 8 semaines.

Depuis mars 2011, cette spécialité bénéficie, en France, du label A.O.P.

Séchage et affinage

Comme toute la charcuterie corse le Lonzu est séché et affiné de mi-mars à fin octobre.« Lonzu » se caractérise entre autre par des arômes légers et frais, une saveur douce mettant en avant une note de noisette, une texture plutôt ferme.

Sashimi (Japon).

Le sashimi (corps taillé en japonais) sont des préparations de poissons, mollusques et crustacés crus, constituant des plats très appréciés au Japon.

Le poisson est paré, dépouillé de ses arêtes et découpé à cru à l’aide d’un couteau à lame longue et fine, en petites tranches de quelques millimètres d’épaisseur pour les poissons à chair rouge et les ormeaux, en minces languettes (seiches et crustacés) ou en lamelles très fines pour les poissons à chair blanche.

Les morceaux sont disposés dans une assiette, agrémentés de jeunes pousses de daikon émincé et d’algues, et servis avec du citron et une sauce soja relevée de moutarde de raifort et de wasabi. Le sashimi est consommé à l’aide de baguettes.

Le réputé fugu est de consommation plus exceptionnelle en raison du faible nombre de cuisiniers autorisés au Japon à le préparer, vis-à-vis de son potentiel toxique.