Pierre GAGNAIRE – restaurant Pierre Gagnaire à Paris (France).

Pierre GAGNAIRE est né le 9 avril 1950 à Apinac dans la Loire. Son père tient un restaurant à Saint-Priest-en-Jarez.

Dès 1965 (l’année des 3 étoiles), Pierre Gagnaire fait un stage d’été chez Paul Bocuse. En 1966, il entre en apprentissage de 1966 à 1968 avec le grand cuisinier Jean Vignard du restaurant Chez Juliette à Lyon, il en sera le dernier apprenti avec en prime le titre de meilleur apprenti du Rhône.

Il passe ensuite  toujours à Lyon comme commis Chez Tante Alice (cuisine de Mères Lyonnaises), et à Charbonnières-les-Bains comme rôtisseur. Il sera cuisinier sur le Surcouf pendant son service militaire. En 1973 il est commis à l’Intercontinental et en 1974 au Lucas Carlton à Paris.

En 1976, après deux ans de voyages, Pierre Gagnaire rejoint le restaurant familial Le Clos fleuri (1 étoile) à Saint-Priest-en-Jarez dans la Loire.

En 1981, il s’installe dans le centre ville de Saint-Etienne, une première étoile arrive en 1982, suivit de la 2ème en 1986, il est accompagné en cuisine depuis le début de Michel Nave (MOF 2004).

En 1992, Pierre Gagnaire déménage rue de la Richelandière dans une maison de style 1930. Les 3 étoiles Michelin arrivent en 1993 pour sa cuisine « d’auteur« . En mai 1996, Pierre Gagnaire rend ses étoiles au Guide Michelin et part pour Paris à l’hôtel Balzac.

En 1997, il reçoit 2 étoiles pour le restaurant Pierre Gagnaire rue Balzac. Pour être de nouveau gratifié de 3 étoiles en 1998 (soit un total de 27 ans de 3 étoiles en 2021).

En 2001, débute sa collaboration avec Hervé This (professeur au Collège de France et initiateur de la gastronomie moléculaire).

Pierre Gagnaire est l’auteur de livres : La Cuisine immédiate (1986),  La Cuisine de l’amour, de l’art, de la technique et Alchimistes aux fourneaux (avec Hervé This), Pierre Gagnaire Lucide et Ludique.

Il dirige de nombreux restaurants à Paris, Londres, Tokyo, Hong Kong, Séoul, Las Vegas, Courchevel et Moscou.

Bernard LOISEAU puis Philippe BERTRON et Dominique LOISEAU – Relais Bernard Loiseau (La Côte d’Or) à Saulieu (France).

Bernard LOISEAU est né le 13 janvier 1951 à Chamalières (Puy-de-Dôme). Sa mère lui transmet l’amour de la cuisine.

En 1968, à l’âge de 17 ans, il entre en apprentissage auprès de Jean et Pierre TROISGROS à Roanne (année de leur 3ème étoile). Il obtient son CAP en 1971.

En 1972, il est engagé par Claude Verger à La Barrière de Clichy à Paris. En 1975, Claude Verger lui confie la gérance du restaurant La Côte d’Or à Saulieu (Alexandre Dumaine y a obtenu 3 étoiles de 1951 à 1964). Il obtient 1 étoile en 1977 et la 2ème en 1981.

Après sept ans de gérance, en 1982, Bernard Loiseau achète La Côte d’Or, il engage une rénovation totale, Bernard Loiseau s’endette lourdement. L’auberge de campagne devient un palace. Il épouse Dominique en 1989, ils auront trois enfants.

La cuisine de Bernard Loiseau séduit le Guide Michelin qui lui attribue, en 1991 les 3 étoiles rêvées depuis si longtemps. Il publie son premier livre : L’Envolée des Saveurs.

Les radios, journaux et télévisions l’accaparent, au sommet de la gloire et de la popularité, Bernard Loiseau ne déroge pas à sa règle de conduite ; être présent à tous les services dans son restaurant.

En 1998, il ouvre son premier restaurant à Paris, Tante Louise, suivront Tante Marguerite et Tante Jeanne, cette même année son groupe est introduit au second marché de la Bourse de Paris.

Arrive le 24 février 2003, où, après le service du déjeuner, à 52 ans il se donne la mort à son domicile de Saulieu.

Suite à sa disparition, son épouse Dominique secondée par le chef Patrick BERTRON (son bras droit depuis 21 ans) continuent l’aventure. Le Guide Michelin leur maintient sa confiance avec 3 étoiles au Relais Bernard Loiseau depuis maintenant 22 ans en 2012.

Ses trois enfants, Bérangère, Bastien et Blanche sont impliqués dans l’entreprise et souhaitent perpétuer l’oeuvre de leur père.

Emile JUNG : Le Crocodile à Strasbourg (France).

Emile JUNG est né le 2 avril 1941 à Masevaux dans le Haut-Rhin. Il meurt le 27 janvier 2020.

Fils de restaurateurs, à 17 ans, à la mort de son père, il entre en apprentissage à La Maison Rouge à Strasbourg, puis chez Artzner (ou il apprend à travailler le foie gras), au Fouquet’s, chez Ledoyen et Maxim’s à Paris, chez La Mère Guy à Lyon (auprès de Roger Roucou).

En 1965, avec son épouse Monique, il rentre en Alsace pour épauler sa mère à l’Hostellerie Alsacienne de Masevaux où il obtient 1 étoile Michelin.

En 1971, ils rachètent Le Crocodile (un crocodile empaillé trône dans le restaurant) à Strasbourg. Ils obtiennent 1 étoile en 1972, une seconde en 1975.

En 1989, Le Crocodile est couronné des 3 étoiles au Guide Michelin, il les gardera jusqu’en 2001, soit pendant 13 ans.

Plats : paupiette de sandre à la choucroute, pieds de porc truffés en crépinette, caneton rôti au genièvre et aux navets blonds, flan de cresson aux grenouilles….

L’Ambroisie : Bernard PACAUD (Place des Vosges – Paris – France).

Bernard et Danièle PACAUDs’installent rue de Bièvre à PAris en 1981, leur restaurant s’appelle l’Ambroisie ; l’ambroisie et selon la tradition grecque, la nourriture qui assure l’immortalité aux dieux de l’Olympe. Ils obtiennent 2 étoiles au Guide Michelin.

En 1986, les époux Pacaud changent d’adresse et l’Ambroisie gardent ses 2 étoiles place des Vosges.

En 2021, le Guide Michelin attribue la 3ème étoile à Bernard Pacaud, cela fait donc 34 années de 3 étoiles au Guide Michelin.

Mathieu Pacaud a rejoint son père en cuisine en 2003.

L’Ambroisie est aussi une plante très répandue dans la vallée du Rhône, et qui entraîne de fortes allergies.

Pacours de Bernard Pacaud :

  • – Naissance en 1947,
  • – La Mère Brazier au Col de la Luère (3 étoiles) 1961 et Tante Alice à Lyon,
  • – Le Vivarois Claude Peyrot 1976 (3 étoiles).
  • – L’Ambroisie depuis 1981.

Michel et Jean-Michel LORAIN – La Côte Saint-Jacques à Joigny (France).

Michel LORAIN est né le 9 septembre 1934 à Joigny (Yonne). Sa mère Marie Lorain est restauratrice, c’est elle qui fonde La Côte Saint-Jacques sur les rives de l’Yonne en 1945 (décès le 22 juillet 2021).

Michel Lorain à 14 ans est apprenti pâtissier à Clamecy et commence la cuisine en 1949 à l’Hôtel Fontaine à Auxerre puis il rejoint l’Hôtel de Paris à Sens dans la brigade de Marc ALIX (MOF).

En 1957, avec son épouse Jacqueline sommelière, il reprend l’affaire familiale. La simple auberge devient un luxueux restaurant. Le Guide Michelin le récompense d’une étoile en 1971 suivie de la 2ème en 1976.

Jean-Michel LORAIN est né le 7 janvier 1959 à Migennes (Yonne). Après un Bac C, il entre en apprentissage Chez Pierre et Jean TROISGROS à Roanne en 1977. En suite il passe chez Taillevent à Paris avec le chef Claude Deligne.

Après son service militaire il rejoint son père pour 1 an avant de partir pour la Suisse chez Fredy Girardet.

En 1983 il revient définitivement aux côtés de son père à Joigny. Il épouse Brigitte.

En 1986, Michel et Jean-Michel LORAIN sont récompensés par une 3ème étoile. Michel, le père prend sa retraite en 1993.

Le restaurant perd une étoile en 2000. Il faut attendre 2004 pour retrouver les 3 étoiles Michelin à Joigny, soit 24 ans de 3 étoiles en 2012.

Plats : Genèse d’un plat sur le thème de l’huître, bar légèrement fumé au caviar Osciètre, poularde de Bresse à la vapeur de Champagne, boudin noir fait Maison et purée mousseline à l’ancienne, glace à la rose en tulipe croustillante et pétales de roses cristallisées, mille-feuille aux trois crèmes légères.

Marc MENEAU : L’Espèrance à Saint-Père-sous-Vézelay (France).

Marc MENEAU est né le 16 mars 1943 à Avallon dans l’Yonne, décès le 9 décembre 2020. Il entre à l’Ecole hôtelière de Strasbourg en 1961. Marc Meneau décède en décembre 2020.

En 1966, à 23 ans il s’installe dans le café épicerie hérité de sa mère Marguerite à Saint-Père-sous-Vézelay. Au début avec l’aide de son épouse Françoise ils confectionnent des gaufres et des crêpes qui plaisent à la clientèle locale.

Marc Meneau se passionne pour les livres de cuisine. En 1970, il transforme son établissement en hôtel restaurant où il propose ses propres créations.

En 1972, une première étoile arrive, Alex Humbert (ancien chef de Maxim’s) et André Guillot (Auberge du Vieux Marly) s’en réjouissent eux qui l’on aidé à parfaire ses gammes. au pied de la colline inspirée. Une deuxième étoile arrive en 1975.

En 1984, Marc Meneau se voit attribuer les 3 étoiles au Guide Michelin pour sa cuisine « inspirée » et sa créativité toujours en éveil.

Plats : cromesquis de foie gras, huîtres à la gelée à l’eau de mer, homard aux girolles, œufs à la florentine, ambroisie de volaille au foie gras et truffes, soupière de coquillages au caviar, tartine de Saint-Jacques à la moelle de caviar, turbot en croûte de sel beurre de homard, turbot au vinaigre, cul de veau Clamecyçoise, salmigondis de pigeon au cresson, quasi de veau au caramel amer, fraises Marie-Antoinette, feuillantine de fruits rouges.

En 1999, l’Espèrance retombe à 2 étoiles pour regagner les 3 étoiles en 2004.

L’Espèrance aura donc garder ses 3 étoiles de 1984 à 1998 et de 2004 à 2006 soit un total de 18 ans au plus haut niveau au Guide Michelin pour Marc Meneau.

Joël ROBUCHON – restaurant Jamin à Paris (France).

Joël ROBUCHON est né le 7 avril 1945 à Poitiers (Vienne). Après un passage au petit séminaire  à Mauléon-sur-Sèvres (Deux-Sèvres), il entre comme apprenti et débute dans la carrière de cuisinier en 1960 au Relais de Poitiers (à Chasseneuil-du-Poitou dans la Vienne).

Joël Robuchon décède le 6 août 2018.

Il découvre ensuite les Compagnons du Tour de France des Devoirs Unis, il rencontre alors Jacques Sylvestre à Contrexéville auprès de qui il découvre la rigueur et l’importance du choix des bons produits. Vient ensuite le Bekeley, mais ses rencontres les plus décisives sont celles de Jean Delaveyne et Alain Chapel.

Commence alors son parcours de chef, La Péniche Île de France à Paris, le Frantel à Rungis, le Concorde Lafayette à Paris en 1974 et le Nikko à Paris ou il révolutionne la cuisine d’hôtel et où il récolte 2 étoiles au Guide Michelin.

Dans le même temps Joël Robuchon collectionne les victoires dans les concours : Prix Prosper Montagné en 1969, Prix Pierre Taittinger en 1970, Meilleur Ouvrier de France en 1976, cuisinier du siècle en 1990 avec Paul Bocuse et Freddy Girardet.

En 1981, Joël Robuchon reprend le restaurant Jamin dans le 16ème arrondissement à Paris. Son ascension est alors fulgurante, 1 étoile en 1982, la 2ème en 1983 et la consécration en 1984 avec les 3 étoiles au Guide Michelin. En 1994, il s’installe dans un hôtel particulier avenue Raymond Poincaré où les 3 étoiles le suivent.

Il cède son restaurant à Alain Ducasse, en 1996 à l’âge de 50 ans. Il aura donc gardé les 3 étoiles pendant 13 ans.

Après de nombreuses émissions de télévision ; Bon appétit bien sùr, Cuisinez comme un grand chef, Planète gourmande, il ouvre de nouveaux restaurants à Paris, Monaco, Tokyo, Macao, Lisbonne, Las Vegas, New York, Londres, Hong Kong…

Il est de nos jours, le cuisinier qui a totalisé le plus d’étoiles par le monde. Il a formé de très nombreux chefs : Eric Bouchenoire (MOF), Christophe Cussac, Frédéric Anton (MOF), Claude Le-Tohic (MOF), Alain Verzeroli….Joël Robuchon est également l’auteur de plusieurs livres de cuisine.

Plats : purée Joël Robuchon, gelée de caviar à la crème de chou-fleur, risotto de ris de veau aux truffes d’été et copeaux de parmesan

Georges BLANC – Restaurant Georges Blanc (Vonnas) France).

Georges BLANC est né le 2 janvier 1943 à Bourg-en-Bresse (Ain). Il est issu d’une famille de cuisinières bressanes avec sa grand-mère Elisa surnommée la Mère Blanc, et sa mère Paulette Blanc.

C’est Jean-Louis et Virginie qui créent le restaurant en 1872 à Vonnas dans l’Ain. Ensuite, en 1902, c’est leur fils Adolphe et son épouse Elisa Gervais qui, en cuisine, va installer le nom de Blanc au sommet de la gastronomie française. Elisa Blanc pratique une cuisine généreuse en beurre et en crème, une cuisine de terroir. Elle obtient 1 étoile en 1929 et 2 étoiles en 1932.

En 1934, lors de son retrait, c’est son fils ainé Jean et son épouse Paulette (cuisinière) qui reprennent le relais dans le restaurant de Vonnas, ils gardent les 2 étoiles. Cuisses de grenouilles, escargots, écrevisses, volailles de Bresse (poulets, chapons, poulardes, coqs, pigeons, canards….crêpes vonnassiennes.

Le fils cadet d’Elisa, Paul installé à Thoissey en 1932 (Au Chapon fin), obtient 2 étoiles en 1936 qu’il gardera jusqu’à sa disparition en 1983.

Georges Blanc est élève au lycée hôtelier de Thonon-les-Bains de 1959 à 1962. Il rejoint ses parents en 1965, se marie avec Jacqueline en 1966.

En 1968 il succède à ses parents à la tête du restaurant de Vonnas et des 2 étoiles, il a 25 ans.

En 1981, c’est la consécration avec l’arrivée des 3 étoiles Michelin à Vonnas, elles sont là depuis 44 ans (série en cours). Georges Blanc est le défenseur de la volaille de Bresse (AOC). Crêpes parmentières au saumon et au caviar, vinaigrette de grenouilles et d’écrevisses, fricassée de poularde de Bresse aux gousses d’ail et foie gras….

Au sommet, Georges Blanc continu d’entreprendre avec de nombreux restaurants. Son fils Frédéric est à ses côtés à Vonnas. Son deuxième fils Alexandre est quand à lui installé à Chevagny les chevrières du côté de Macon, au restaurant l’Arbre Blanc.

Gaston et Gérard BOYER : Les Crayères à Reims (France).

Gérard BOYER est né le 3 juillet 1941 à Paris, de souche auvergnate avec une famille originaire de Besse-en-Chandesse, il est le fils de Gaston BOYER restaurateur à Reims (La Chaumière).

En 1957 il entre en apprentissage pour 3 ans chez Lasserre à Paris, ensuite il entre chez le pâtissier Joubin à Versailles pour rejoindre son père Gaston à la Chaumière en 1961.

Ils obtiennent 1 étoile en 1966, la 2ème en 1971 pour être consacrés avec 3 étoiles au Guide Michelin en 1979. Gérard BOYER gardera les 3 étoiles jusqu’en 2003 soit pendant 25 ans.

En 1983, Gérard et Elyane Boyer quittent La Chaumière et s’installent au Château Les Crayères (ancien château de Louise Pommery, Marquise de Polignac).

Plats : soufflé de Saint-Pierre à la crème d’oursins, filet de bar aux artichauts, pigeonneau rôti à l’ail doux et au persil…

Depuis 2009, c’est Philippe Mille (Bocuse d’Argent 2009 et MOF 2001) qui officie aux fourneaux des Crayères (2 étoiles en 2012).

Jacques LAMELOISE – Maison Lameloise à Chagny (France).

Pierre Lameloise, le grand-père de Jacques entre en apprentissage dans la Nièvre avant de travailler Chez Ledoyen, Lapérouse, au Plaza Athénée à Paris et au Savoy de Londres avec Auguste Escoffier.

Après la Première Guerre Mondiale il épouse Denise et s’installe  en 1920 à l’Hôtel Restaurant du Commerce (ancien relais de poste) à Chagny. Pierre Lameloise obtient 1 étoile Michelin en 1926 et une 2ème en 1931. Il meurt en 1937.

Jean Lameloise, son fils, entre en apprentissage au Royal à Chalon-sur-Saône puis part pour le Plaza Athénée et le Scribe à Paris avant de revenir à Chagny avec son épouse Simone et leur 4 enfants. Jean Lameloise rebaptise le restaurant Lameloise en 1960. Il obtient 1 étoile en 1952 (le CIFA de Mercurey porte le nom de Jean Lameloise).

Jacques Lameloise est né le 6 avril 1947 à Chagny en Saône-et-Loire région de Bourgogne. En 1962 il entre à l’Ecole Hôtelière Ferrandi à Paris (CAP). Il suit une formation de prestige : l’Aubergade (Ogier) à Pontchartrain, Lucas-Carton à Paris, le Savoy à Londres, le Fouquet’s, Ledoyen et Lasserre à Paris. Il travaille aussi en pâtisserie chez Gaston Lenôtre.

A son retour à Chagny, en 1971 avec son épouse Nicole, il fait équipe avec son père Jean sans aucun conflit familial. Ils décrochent une 2ème étoile Michelin en 1974.

La 3ème étoile au Guide Michelin arrive cinq ans plus tard en 1979, Jacques Lameloise est le plus jeune chef trois étoiles à l’âge de 32 ans. Les 3 étoiles restent jusqu’en 2004 pour revenir en 2007.

A 62 ans, en 2009, Jacques Lameloise cède le restaurant à Eric PRAS (MOF 2004 Cuisine) en association avec Frédéric Lamy (son neveu). Jacques Lameloise aura donc gardé les 3 étoiles pendant 29 ans. Elles appartiennent depuis 2010 à Eric Pras. Jacques Lameloise peut maintenant se consacrer à son autre passion ; les voitures anciennes.

Plats de Jacques Lameloise : raviolis d’escargots de Bourgogne dans leur bouillon d’ail doux, pigeonneau rôti à l’émietté de truffes, pommes de terre grillées aux escargots de Bourgogne, millefeuille de filet de boeuf et foie gras pommes soufflées, fines feuilles craquantes au caramel et chocolat framboises et glace crème brûlée.