Caldeirada a pescador (Portugal).

Le Caldeirada a pescador est un ragoût de poissons du pêcheur portugais.

Il est composé de différents poissons (mérou, corvina, cherme, sardines, crevettes et palourdes), le poisson est mis au sel pendant 1 heure puis cuit sur des oignons, de l’ail, des tomates, des poivrons, du persil, de la coriandre, du fenouil, du piment, des pommes de terre par couches. Il est arrosé d’eau et de vin blanc puis cuit sans le remuer. Les sardines, crevettes et palourdes sont ajoutées à la fin. Le caldeirada a pescador est servi avec des tranches de pain.

Brioche Nanterre (Île-de-France).

La brioche Nanterre est de forme rectangulaire, sans tête. Le pâton est divisé en huit ou dix parts égales, alignées en deux rangs, serrées au fond d’un moule beurré. Les boules, dorées à l’œuf, se souderont en levant et durant la cuisson au four.

Cette brioche pourrait tirer son origine dès l’an 451. L’archidiacre d’Auxerre apporta des eulogies —des petits pains bénits — à Geneviève. Fut alors prise la coutume de distribuer aux chanoines de l’abbaye de Sainte-Geneviève à Nanterre des petits gâteaux avec l’empreinte de l’image de la sainte.

Canard laqué (Chine, Pékin).

Le canard laqué est une spécialité de la cuisine chinoise qui consiste à enduire le canard de sauce à laquer aigre-douce, à le rôtir et à le servir chaud ou froid découpé en petits morceaux.

La sauce est un mélange de sauce soja, de cinq épices, de miel, d’huile, d’ail, de vinaigre, de farine, de gingembre, de glutamate, de colorant rouge, d’alcool de riz, d’huile de piment et de levure chimique.

Le canard est vidé, piqué en de nombreux endroits avec une aiguille, mis à mariner pendant une nuit dans la sauce et pendu. Il est ensuite badigeonné plusieurs fois au pinceau en le laissant sécher entre chaque. Cette opération permet l’obtention d’une peau dorée et croustillante. Le canard est ensuite rôti à la broche en l’arrosant régulièrement de la sauce à laquer.

Le canard est découpé perpendiculairement au sens des fibres en petits morceaux.

Canederli (Italie).

Les Canederli (gnocchis de pain) sont des quenelles (boules) de pâte pochées dans un bouillon. Ils sont appelés Canederli dans la région du Trentin-Haut-Adige et Mereconde dans la province de Brescia.

Ces gnocchis ancestraux, frugaux, sont plongés dans un bouillon chaud pour ouvrir le repas. Un antidote au froid mais aussi à la morosité, un petit trésor que ces canederli, des boulettes de pain, servies comme primo en Italie.

Brouet.

Mauvais ragoût, soupe grossière et légère, telle est la signification péjorative de cette nourriture nationale des spartiates.

Le brouet noir était une sorte de ragoût liquide, fait de graisse, de viande, de sang et de vinaigre.

Le mot brouet était couramment utilisé en cuisine au Moyen-Âge où il ne comportait aucune nuance péjorative : il désignait aussi bien une soupe (d’huîtres, de poissons) qu’une daube (de gélines) ou une sauce (brouet blanc aux amandes, aux œufs et à la viande pilée).

Restaurant Masa – Masa TAKAYAMA à New-York (États-Unis).

Masa TAKAYAMA est né à Kuroiso Tochigi le 1 mai 1954, c’est le chef japonais, propriétaire de Masa restaurant japonais et de sushi (3 étoiles Michelin) à Manhattan (New-York).

Enfant, Masa Takayama débute par couper du poisson dans la poissonnerie-restaurant de ses parents, il livrait des sashimis après l’école.

Après le lycée, il fait un apprentissage de huit ans au restaurant Sushiko dans le quartier chic de Ginza à Tokyo. En 1978, après des vacances à Los Angeles il déménage aux États-Unis.

En 1980, Masa Takayama ouvre son premier restaurant à Los Angeles (Saba-ya). En 1987, il ouvre Ginza Sushiko et acquiert la réputation de restaurant le plus cher de Los Angeles, ses poissons venaient par avion du marché Tsukiji à Tokyo.

En 1992, il déménage à Beverly Hills. Le restaurant de sushi de 12 places est le plus cher de la ville.

En 2004, Masa Takayama ouvre le restaurant Masa à New-York. Poursuivant ses idées de Los Angeles, Masa continu à servir uniquement son menu omakase (Omakase est une expression japonaise qui signifie : « Je m’en remets à vous », du verbe makaseru. L’expression est aussi utilisée dans les restaurants de sushi pour demander au chef de surprendre ses hôtes en faisant sa propre sélection).

Masa a obtenu 3 étoiles Michelin en 2009.