La Pomme cannelle est originaire d’Amérique du Sud, elle se rencontre aux Petites et Grandes Antilles, au Mexique, en Amérique Centrale.
De culture aisée, cette espèce apprécie les climats chauds, secs et les sols drainant. C’est un petit arbre de 3 à 6 mètres de haut. Ses feuilles lancéolées, simples sont alternes et de couleur vert terne. Sa fleur charnue et jaunâtre donne naissance à un fruit globuleux de la forme d’une pomme de pin renflée. Sa peau vert pâle prend des tons jaunes (parfois rougeâtres) à maturité. Elle se compose de protubérances écailleuses que l’on écarte aisément quand le fruit est mûr. On découvre alors une pulpe blanche parsemée de nombreuses petites graines noires luisantes qui ne se mangent pas.
Sa chair tendre et fondante, délicate et très sucrée dégage un parfum de cannelle. C’est un fruit de bouche par excellence. Il sert aussi à la confection de salade de fruits, de jus et sorbets.
La Canneberge appelée aussi Cranberry (nom anglo-saxon), est une petite baie originaire des USA au goût sucré et acide. C’est une baie riche en polyphénols et en vitamine C.
Elle pousse naturellement sur les sols acides et sablonneux, et résiste à des températures extrêmement basse. La plante se met en dormance hivernale et commence sa croissance au printemps. Les fruits sont récoltés de fin septembre à mi-octobre.
Connue depuis longtemps, la canneberge était utilisée, crue ou séchée, par les amérindiens pour traiter les problèmes gastriques, hépatiques et rénaux mais aussi en prévention des infections urinaires ou en cataplasme pour désinfecter les plaies.
Les baies séchées étaient utilisées dans un plat appelé pemmican : mélange de Cranberry, viande séchée et graisse. Cet ajout de canneberge permettait de conserver la viande et le poisson mais aussi d’y ajouter du goût et des vitamines.
Les premiers colons ont découvert cette baie grâce aux Amérindiens, les pères fondateurs fêtaient avec les Amérindiens la chasse des dindes et la cueillette des Cranberry c’est d’ailleurs depuis cette époque qu’est née la fameuse tradition de « thanksgiving » où les américains dégustent la dinde accompagnée de sa sauce aux cranberries.
Le fruit de la canneberge est une baie ronde et rouge plus ou moins foncée, elle mesure 1 à 2 cm de diamètre. Il est croquant, ferme, acide et astringent (due à la présence de tanins).
Le Citrange est un hybride de l’oranger doux et du citronnier épineux. Ce croisement était un essai pour associer la résitance au froid du Poncirus trifoliata à la qualité du fruit et la vigueur de l’oranger. Grâce à cette hybridation, cet arbre fruitier gagne en rusticité et en vigueur par son parent Poncirus, tout en offrant des fruits que l’on peut consommer.
Les citranges sont en outre des agrumes faciles à cultiver en pleine terre. Ils existent en plusieurs variétés, plus ou moins ornementales et fruitières, mais surtout, ce sont d’excellents porte-greffe, généralement nanifiants et productif pour du citron, de l’orange ou des clémentines.
Les fruits du citrange mûrissent vers les mois de novembre et décembre, ils sont jaune orangé plus ou moins vif selon les variétés existantes. Ils mesurent 5 à 7 cm de diamètre. Ils sont assez juteux, au goût bien acide, parfois avec de l’amertume, plus ou moins sucrés. Ces fruits contiennent quelques pépins.
Sa rusticité est notoire, puisqu’il survit jusqu’à-14 °C, et même dans certains cas, pour des plantes matures et bien installées, supporte des pointes à -23 °C !
Le Tangelolo est un petit agrume (pomélo) qui se déguste comme une mandarine (tangerine en anglais) ou une clémentine, il est issu du mariage entre mandarine et pomélo.
Il possède des arômes doux et délicats, il convient pour des recettes sucrées.
Il n’a pas de pépins et sa chair est rose pâle avec un goût subtil et sucré, sans amertunme. Sa peau est jaune et difficile à éplucher.
Le citron Meyer, très recherché, est particulièrement équilibré et aromatique. Chefs, pâtissiers et cuisiniers passionnés raffolent de sa peau fine et dénuée d’amertume, de sa pulpe acidulée au jus abondant, de ses arômes floraux et de sa belle couleur jaune orangé. Un trésor à ne pas louper pendant sa saison qui court de novembre à janvier.
Le citron Meyer tient son nom d’un certain Frank Nicholas Meyer, « explorateur agricole » pour le gouvernement des États-Unis au début du XXe siècle. Lors de l’un de ses voyages en Asie, à la recherche de nouvelles espèces végétales, ce globetrotter né à Amsterdam rapporta un échantillon du fruit depuis la Chine, où il était cultivé pour un usage essentiellement ornemental. Après plusieurs décennies de péripéties agronomiques en terre américaine, le Meyer gagna les cuisines à partir des années 1970, notamment grâce à Alice Waters et Martha Stewart. Longtemps considéré comme un hybride du citron et de l’orange, le citron Meyer semble plutôt être issu, d’après les recherches de l’agronome Franck Curk, de la rencontre entre un cédratier et un hybride entre mandarinier et pamplemoussier. Cet agrume très juteux est marqué par une acidité franche mais subtile. Son zeste aux notes d’orange, de thym et d’épices présente une belle complexité aromatique, et son albédo (partie blanche située entre le zeste et la pulpe) est beaucoup moins amer que celui du citron classique. Il est aussi bon dans des recettes salées que sucrées, parfumant poissons et autres produits marins, viandes, crudités, bouillons, vinaigrettes, céréales, chocolats, crèmes, gâteaux, tartes… En pratique, il s’utilise entier, pépins en moins. Cru, il peut être glissé en fines tranches dans une salade, ou coupé en quartiers avec sa peau et simplement mixé pour confectionner un condiment minute simplissime, idéal pour escorter un poisson ou un ris de veau. Côté desserts, il nécessite moins de sucre que le citron classique. Il est délicieux en lemon curd, citron givré ou sorbet. Il donne un coup de fouet subtil à une ganache ou mousse au chocolat blanc, ou s’utilise en fines tranches crues, macérées pendant 1 h avec un voile de sucre, pour garnir un dessert à l’assiette
Limone dell’Etna désigne les citrons cultivés depuis plus de 200 ans le long de la bande côtière Ionienne-Etna de l’est de la Sicile qui comprend les territoires des communes de : Aci Bonaccorsi, Aci Castello, Aci Catena, Aci Sant’Antonio, Acireale, Calatabiano, Castiglione di Sicilia, Fiumefreddo di Sicilia, Giarre, Mascali, Piedimonte Etneo, Riposto, Santa Venerina, San Gregorio di Catania, Valverde, Zafferana Etnea.
En juin 2014, certains producteurs de citron dont les entreprises opèrent dans cette région se sont regroupés en association dans le but de promouvoir et de protéger leurs produits. À cet effet, en plus de l’enregistrement de la Marque Géographique Collective « Limone dell’Etna« , en novembre 2015, conformément au statut, la procédure d’enregistrement de l’ Indication Géographique Protégée IGP Limone dell’Etna a été lancée.
Cette dénomination est attribuée aux citrons cultivés sur les pentes de l’Etna pour le caractère unique de leurs qualités organoleptiques étroitement liées à la particularité du territoire sur lequel ils poussent. La haute qualité des fruits du « Limone de l’Etna » peut en effet être attribuée au développement et à la maturation dans un environnement pédoclimatique très spécifique avec des sols volcaniques , typiques des zones proches du volcan Etna, et un climat atténué par la mer. Le jus de citron de l’Etna est apprécié pour son arôme caractéristique.
Le Longane est un fruit exotique, il est également appelé œil du dragon ou longani, son arbre est le longanier qui pousse en Chine, en Inde et en Asie du sud-est. C’est le cousin du litchi.
Ses fruits en grappes comptent au moins 30 longanes, ils ressembles à des litchis brun jaune pâle, leurs enveloppe est fine, cassante et rugueuse. La pulpe est translucide, juteuse et très sucrée, entourant un noyau brun foncé portant un point blanc, comme s’il s’agissait d’un œil.
Le longane est riche en vitamines A, C et D. Il se consomme cru après épluchage.
Le Kaki, également appelé plaquemine ou figue caque, est un fruit ressemblant à une grosse tomate, à la peau lisse, de couleur orange vif à rouge selon les variétés et le degré de maturité. Sa peau rouge orangé cache une chair tendre et très sucrée lorsqu’il est bien mûr. Riche en vitamine C et en antioxydants.
Le kaki est originaire de l’est de la Chine, et il est le fruit national de la Corée et du Japon, où il est très cultivé et consommé. L’Europe ne l’a découvert qu’au XIXème siècle : en France, c’est à Toulon que les premiers plaqueminiers ont été acclimatés.
De nos jours, le kaki est produit au Japon, au Viêt-Nam, en Iran, au Liban, en Israël, en Espagne, en Italie, en France (Provence), en Tunisie, en Algérie, ou encore aux Etats-Unis.
Variétés de kakis :
Le kaki d’Europe : rond, lisse et orangé, il se consomme très mûr, sans quoi sa peau se révèle très astringente. Produit en Italie, au Moyen-Orient, aux États-Unis et en Provence bien sûr, il est récolté entre octobre et janvier.
Le Sharon :selon la fermeté de sa chair, il peut se déguster comme une pomme, en le croquant à pleines dents. Doux et sucré, quel que soit son degré de maturité, il est dépourvu de la saveur âpre de celui d’Europe. Il est produit en Israël et au Japon, de septembre à mai.
Le Fuyu : c’est une autre variété, non astringente. Ce fruit aplati à la fine saveur vanillée est très exigeant en chaleur. Il est surtout produit au Japon, en Italie et en Espagne.
La Pitaya ou fruit du dragon (pithaya ou pitahaya) est le fuit de différentes espèces de cactus.
Le fruit mesure une dizaine de centimètres et pèse 350 grammes environ. Sa chair comestible ressemble par la texture et ses petits pépins noirs à celle du kiwi et un goût plus doux.
Il existe cinq sortes de pitaya :
peau verte et rose à chair blanche, saveur douce et sucrée
2 espèces à chair jaune, chair gouteuse et parfumée
pitaya à peau rose et pulpe pourpre, la plus recherchée pour son goût
pitaya à peau jaune et pulpe blanche.
La couleur attrayante du fruit, plus encore que ses qualités nutritives, en font un excellent produit commercial. En effet, le fruit du dragon rouge a un goût léger, comparé au fruit du dragon jaune qui est plus sucré. Le fruit du dragon sanguin est la plus goûteuse des trois espèces, mais c’est un fruit qui est difficile à trouver en magasin
La noix de macadamia ou noix du Queensland est le fruit du noyer du Queensland ou macadamier (Nord-Est de l’Australie).
La noix de macadamia de la grosseur d’une grosse noisette ronde se ramasse une fois tombée au sol, elle fait partie des fruits à coques. Elle est ensuite séchée (faible taux d’humidité). La noix est emballée dans une coque très dure, son amande est blanche, ronde, lisse, croquante et riche en calories (c’est la noix la plus grasse 70 à 80 %).
Avec son petit goût rappelant la noix de coco elle peut être dégustée grillée et salée, enrobée de chocolat et souvent incorporée dans les crèmes glacées.
Par pression à froid, on en extrait une huile qui doit être pure à 100% (propriétés cicatrisantes, nourrissantes et régénérantes pour la peau et les cheveux).
Autres noms : noyer australien ou noix marteau à la Réunion.